2500, Jean Perrin, bureau 215 Québec (Québec) G2C 1X1
Le 11 avril 2002
1- le regroupement des organismes volontaires d'éducation
populaire (ROVEP)
2- l'éducation populaire autonome
2.1- la nécessité de lieux éducatifs
variés pouvant répondre à des populations variées et de
plus en plus nombreuses
2.2- des caractéristiques « propres »
commandant un encadrement et des moyens d'action tout aussi « propres
»
3- l'éducation populaire autonome face à
un carrefour
3.1- Les questionnements des responsables d'organismes
3.2- Les priorités gouvernementales
3.3 - Les engagements face à l'éducation
populaire autonome
Conclusion
Notes
Les origines du ROVEP remontent à 1978 alors que se vivent au Québec,
depuis 1974, les premiers efforts de concertation des forces vives de l'éducation
populaire. Son existence légale date de 1980.
Une première spécificité du ROVEP s'affirme : axer ses interventions
éducatives sur le développement personnel et familial, sur l'éducation
à la citoyenneté.
Dès sa naissance le ROVEP identifie trois besoins originaux :
- regrouper des organismes préoccupés de ressourcement continu,
d'engagement communautaire et d'action de groupe;
- assurer à ses membres une entraide en vue d'interventions plus efficaces
auprès des diverses instances préoccupées par l'éducation
populaire;
- faire la promotion d'une idéologie de l'éducation populaire
qui tienne compte de la spécificité des organismes membres.
Comptant sur un « membership » de plus de 125 membres, regroupant
plus de 2 000 organismes locaux ou régionaux, intervenant dans l'ensemble
du Québec, le ROVEP poursuit son développement. Il veut représenter
l'expression consciente du désir de se prendre en main par l'individu
soucieux de son développement personnel, familial et collectif.
Comme organisme de regroupement, le ROVEP vise à défendre l'universalité
de l'éducation populaire autonome et veille à ce que les organismes
accomplissent leur mission spécifique dans un environnement le plus efficace
possible.
Il favorise également la connaissance mutuelle, la concertation, l'action
commune et la collaboration entre ses organismes membres pour les soutenir
dans leur préoccupation de promotion personnelle et familiale, de qualité
de vie et d'engagement social.
Afin de réaliser sa mission et atteindre ses objectifs généraux,
le ROVEP utilise différents moyens d'action , relevant le défi de
couvrir l'étendue du territoire québécois avec des ressources
limitées. Pour en nommer quelques-uns, mentionnons les rencontres générales
statutaires et occasionnelles de ses organismes membres, des consultations
selon les besoins, des interventions et pressions auprès des instances
gouvernementales et autres, une attention soutenue à toute évolution,
modification, démarche, projet concernant l'éducation des adultes
et plus particulièrement l'éducation populaire, un programme de
formation touchant plusieurs aspects de la vie des bénévoles engagés
dans les organismes d'éducation populaire autonome.
Ainsi, afin de jouer pleinement son rôle de représentation, le
ROVEP a participé, entre autres :
- à la Commission d'étude sur la formation des adultes;
- au Comité national de révision du programme d'aide aux organismes
volontaires d'éducation populaire;
- au Comité provincial sur l'éducation populaire dans les commissions
scolaires;
- au Comité de liaison mis sur pied par le ministère de l'éducation;
- aux États Généraux sur l'Éducation;
- à la consultation sur le projet de politique de formation continue;
- à la consultation sur le projet de politique de reconnaissance et
de soutien à l'Action communautaire.
Avant 1950 l'éducation populaire était le seul ou le principal
accès des adultes à l'éducation. De 1950 à 1970 elle a
été d'une aide précieuse à la modernisation sociale du
Québec en participant, en particulier, à la formation des dirigeants
économiques, syndicaux, coopératifs, des intervenants sociaux et
culturels. De 1970 à nos jours, alors que la mutation de la société
québécoise se poursuivait, elle est apparue comme une nouvelle forme
de réaction aux bouleversements que connaissent les milieux urbains et
ruraux. Malgré l'apparition, au cours de cette même période,
de multiples sources institutionnelles d'éducation, les transformations
continuelles touchant presque tous les secteurs de l'activité humaine
et sociale nous font réaliser que l'éducation a été un
apport considérable au développement de la société québécoise.
Ce coup d'oeil rapide nous permet de constater que l'éducation populaire
a, selon les époques et encore aujourd'hui, en priorisant l'un ou l'autre
des aspects, permis :
- aux citoyennes et aux citoyens, aux travailleuses et aux travailleurs
d'être des acteurs à part entière du développement social,
économique, culturel et politique;
- la maîtrise de la vie quotidienne et la participation active à
la vie de la communauté, la défense des droits individuels et
collectifs;
- le développement intégral des différentes situations de
vie : professionnelle, familiale, sociale, civique ou autre;
- le développement des personnes, la façon de vivre sa vie, la
découverte et la culture du « savoir être ».
Ce même coup d'oeil rapide nous indique trois éclairages majeurs
sur la finalité de l'éducation populaire du fait que :
- elle a été longtemps le seul moyen de participation des adultes
à l'éducation;
- elle est devenue un moyen privilégié de conscientisation et
de participation à la vie communautaire et sociale;
- de tout temps elle fut un lieu de croissance personnelle, de découverte
et de développement du potentiel propre à chaque personne.
« La structure d'éducation populaire a développé,
au cours des ans, une expertise et une pratique originales auprès d'une
population dont les besoins ne sont pas satisfaits par le réseau scolaire
officiel ou qui ne désire pas apprendre dans un établissement d'enseignement
»1
La souplesse de ses structures, sa faculté d'adaptation et sa connaissance
des réalités et des besoins actuels de la population, permettront
à l'éducation populaire autonome, comme elle l'a fait par le passé,
de répondre aux nouveaux besoins des québécoises et des québécois.
Il faudra toutefois, qu'on lui permette d'aborder sa mission sous de nouveaux
angles, de développer de nouveaux outils et de mettre sur pied de nouveaux
moyens d'intervention. Pour ce faire, elle aura besoin, plus que jamais, du
soutien du Gouvernement et de la reconnaissance de son rôle éducatif
par le ministère de l'Éducation.
Dans un avis au ministre de l'Éducation et ministre de l'Enseignement
supérieur et de la science en juillet 1986, le Conseil supérieur
de l'éducation s'est penché sur les « différents aspects
et l'importance du réservoir de ressources éducatives disponibles
au Québec dans de nombreuses institutions ou organisations, publiques
ou privées, en dehors du système d'enseignement ».
Pour lui, « il y a là un potentiel considérable de connaissances
et de savoir-faire; on y trouve aussi des pratiques pédagogiques
variées et de qualité ».
Reconnaissant que toutes les attentes éducatives ne pouvaient être
satisfaites par l'école, analysant la participation des personnes
à la vie communautaire et sociale dans une société démocratique
le Conseil en conclut que « des organismes ont vu le jour pour tenter
d'apporter des réponses aux besoins ou aux problèmes engendrés
par l'évolution de la vie en société ». Dans tout cet
ensemble, qu'on pourrait qualifier de réseau parallèle, se trouve
un potentiel éducatif considérable, caractérisé particulièrement
par des pratiques pédagogiques originales, souples et adaptées aux
attentes des différentes populations à servir.
L'éducation populaire autonome a su créer de ces lieux éducatifs
multiples et diversifiés autant en ce qui touche les problématiques
et les sujets que les catégories de personnes. Avec l'éclatement
de la famille et des autres lieux traditionnels d'appartenance, l'éducation
populaire autonome peut, d'une certaine façon, combler la perte de ces
carrefours de socialisation et de solidarité. L'éducation populaire
autonome pourra atteindre cet objectif parce qu'elle s'applique tout particulièrement
au « savoir être» des individus.
Toujours dans son avis, le Conseil supérieur de l'éducation «
attire l'attention sur une nouvelle compréhension de la mission éducative
de la société qui déborde le champ traditionnel de l'école
».
Trouvant cette compréhension très pertinente à notre réalité
actuelle, notre organisme ne peut que souscrire à l'une des recommandations
du Conseil : « la mission éducative de la société déborde
largement les cadres de l'institution scolaire et trouve dans un nombre croissant
de lieux des voies valables d'approfondissement et de diffusion ». N'est-ce
pas ce que l'éducation populaire autonome réalise de façon
plus que satisfaisante depuis plusieurs décennies ?
Quelles seraient donc ces caractéristiques « propres » de
l'éducation populaire en général et de l'éducation populaire
autonome en particulier?
Elles sont nombreuses mais certaines sont plus fondamentales que d'autres.
Permettez-nous d'en dresser un tableau sommaire.
L'éducation populaire en général :
- Elle poursuit des objectifs de formation s'adressant à des adultes.
- Elle touche directement ou indirectement tous les secteurs de l'activité
humaine.
- Elle touche directement ou indirectement les réalités humaines
aussi bien personnelles que familiales, professionnelles, sociales et civiques.
- Elle s'adresse à la population en général.
- Elle préconise une approche globale des situations des personnes
et des communautés.
- Elle fait appel à une pédagogie active fondée sur la responsabilité
et la prise en charge.
- Elle favorise une pédagogie partant du vécu des personnes, centrée
sur ses besoins, se réalisant par des techniques d'animation et de
participation et conduisant à la solution des problèmes vécus
par les intéressés eux-mêmes.
- Elle valorise les expériences acquises par les personnes.
- Elle favorise une formation dans l'action plutôt que théorique.
- Elle fait appel à une diversité des approches.
- Elle se veut en relation très étroite avec la dynamique des
milieux et des époques, donc, souvent à l'avant-garde.
- Elle assure la formation des agents multiplicateurs.
L'éducation populaire autonome en particulier :
C'est principalement dans la façon dont est portée l'éducation
populaire dans le réseau « autonome » qu'elle se différencie.
Toutes les caractéristiques précitées s'y retrouvent donc.
Par contre :
- Elle est sous la responsabilité de multiples organismes communautaires
ou sans but lucratif. Ces organismes sont formés majoritairement de
bénévoles qui participent aussi bien à leur vie associative
(gestion et orientations) qu'aux offres de services. Leurs activités
éducatives sont adaptées aux milieux concernés. Ils sont,
en général, solidement implantés dans leur milieu.
- Ils sont en mesure de répondre rapidement aux besoins éducatifs
exprimés.
- Ils font preuve d'une souplesse certaine.
- Ces organismes communautaires, sectoriels ou polyvalents, interviennent
aux niveaux local, régional ou national.
- Une minorité d'entre eux reçoivent l'aide financière, souvent
insuffisante du ministère de l'Éducation. Ils doivent compter
sur l'appui financier de leur milieu et d'autres sources gouvernementales.
L'éducation populaire autonome est une opportunité offerte aux
adultes québécois. Ses caractéristiques uniques, ses méthodes
distinctes et ses contenus spécifiques ont permis à de nombreuses
québécoises et à de nombreux québécois de se sortir
de leur isolement; d'améliorer leurs conditions de vie tant personnelles,
que sociales ou même de travail; de participer au développement
de leur communauté et même, dans certains cas, de réintégrer
le système scolaire régulier ou même le marché du travail.
Ce réseau, qui permet aux individus d'apprendre tout au long de leur
vie, doit être préservé dans toute sa spécificité.
Avec l'adoption de la Politique de Reconnaissance et de Soutien de l'action
communautaire autonome et l'attente de l'adoption de la Politique de formation
continue, les organismes d'éducation populaire autonome se retrouvent
à un carrefour important. Ils ne se situent vraiment ni dans l'une, ni
dans l'autre. Les changements qu'ils auront à vivre, qu'ils soient volontaires
ou imposés, seront déterminants pour l'avenir.
Actuellement, nous possédons peu d'information officielle concernant
la mise en œuvre de la Politique de Reconnaissance et de Soutien de l'action
communautaire autonome et l'adoption d'une politique de formation continue.
Malgré le processus de consultation sur le « Projet de politique
de l'éducation des adultes dans une perspective de formation continue»,
nous déplorons fortement la suspension pendant plus d'un an des rencontres
du Comité conjoint sur l'éducation populaire, mécanisme privilégié
de consultation et d'échanges entre les regroupements d'organismes et
le ministère de l'Éducation. Une rencontre est prévue pour
le 10 mai prochain, probablement après l'adoption de cette politique.
Le ROVEP a, au cours des dernières années, démontré une
volonté de collaboration avec le ministère de l'Education dans le
dossier de l'éducation populaire autonome. Nous désirons que cette
collaboration subsiste. C'est pourquoi nous souhaitons obtenir de l'information
sur certains points sur lesquels s'interrogent nos membres.
L'avenir, pour certains responsables d'organismes membres du ROVEP, est plutôt
angoissant. Trop de questions sont laissées sans réponses et de
trop nombreuses rumeurs, plus inquiétantes les unes les autres, circulent.
Parmi les questions que se posent les responsables des organismes et que le
ROVEP porte également, il y a :
- Quel avenir réserve-t-on au PSÉPA ?
- Si les organismes sont transférés du MÉQ vers un autre
ministère, qu'adviendra-t-il des subventions accordées à
ces organismes ? Suivront-elles les organismes vers leur nouveau ministère
?
- Quels seront les critères utilisés pour évaluer la compatibilité
de la mission des organismes d'éducation populaire autonome qui conserveront
le soutien du MÉQ ?
- Quel sort est réservé aux organismes qui seront transférés
vers un ministère qui n'a aucune structure d'accueil et d'évaluation
ni aucun programme de soutien financier aux organismes communautaires?
- Comment seront soutenus les organismes d'éducation populaire
autonome qui seront transférés vers des Ministères qui n'ont
aucun volet d'éducation dans leurs priorités ?
- Même si la Politique de Reconnaissance et de Soutien de l'action
communautaire autonome « promet qu'aucun organisme ne perdra sa subvention»2, quelle garantie de maintien de leur soutien financier obtiennent
ces organismes dans les prochaines années dans un ministère où
l'éducation n'est pas une priorité ?
Tous ces éléments laissent les membres du ROVEP perplexes et inquiets
face à l'avenir de l'éducation populaire autonome. Nous savons que
de grands changements doivent être anticipés en marge de la mise
en œuvre de la Politique de Reconnaissance et de Soutien de l'action
communautaire autonome, mais, actuellement, l'information à ce
sujet n'est à peu près pas disponible et les priorités gouvernementales
ne sont pas claires.
Le gouvernement, en matière de soutien financier aux organismes communautaires,
semble vouloir axer ses priorités principalement sur l'alphabétisation
l'action communautaire et sur l'employabilité. Nous reconnaissons que
les interventions dans ces champs d'interventions répondent à des
besoins criants. Toutefois, il existe, dans notre société québécoise,
d'autres besoins qui, sans recevoir un écho aussi retentissant dans nos
médias, sont au moins tout aussi importants.
En cette période où l'une des grandes tendances de notre société
pousse les québécois et les québécoises à se retirer
de la société et à s'isoler, l'éducation à la citoyenneté,
le développement personnel et familial, axés sur l'engagement personnel
et social devient un élément essentiel. L'éducation populaire
repose d'abord et avant tout sur cet engagement personnel. Les organismes
membres du ROVEP portent dans leur mission cette particularité.
L'action communautaire est un des moyens utilisés en éducation
populaire autonome, mais il n'est pas le seul. C'est un moyen qui ne peut
répondre aux besoins de chaque individu. Le gouvernement ne doit pas
limiter sa reconnaissance et son soutien à ce seul moyen d'éducation.
Le MÉQ semble vouloir se désister de ses engagements pris au cours
des années face à l'éducation populaire autonome. Même
s'il a agi de façon parcimonieuse en cette matière, le MÉQ
a pris quelques engagements en ce domaine au cours des dernières
années.
- En avril 1998, le MÉQ s'engageait à reconnaître le rôle
éducatif des groupes d'éducation populaire via une proposition
du Comité conjoint sur l'éducation populaire intitulée :
Reconnaissance du rôle éducatif des groupes d'éducation
populaire.
Cette proposition définissait les critères auxquels devaient répondre
les groupes d'éducation populaire visés par cette reconnaissance.
Elle contenait également les modalités par lesquelles le Ministère
soutiendrait les groupes et les obligations de ces groupes. La proposition
affirmait enfin, que la reconnaissance se traduirait par une inclusion dans
une loi du rôle éducatif assumé par les groupes d'éducation
populaire.
- En mai 1998, la ministre de l'Education de l'époque, Madame Pauline
Marois, dans son avant-projet de politique « Vers une politique de
la formation continue », affirmait : « Il importe que la mission
des groupes d'éducation populaire soit clairement établie
et reconnue dans un cadre légal. »3
- Cet engagement est repris par Messieurs Legault et Rochon, respectivement
ministre d'État à l'Éducation et à la Jeunesse, et ministre
d'État au Travail, à l'Emploi et à la Solidarité sociale,
dans le projet de politique :
Projet de Politique de l'éducation des adultes dans une perspective
déformation continue.
Dans la section « Une reconnaissance légale des groupes populaires
en formation des adultes » les mesures suivantes étaient annoncées
au sujet de l'éducation populaire:
- modifier la loi constitutive du ministère de l'Éducation, de
façon à reconnaître officiellement le rôle particulier
et indispensable des groupes d'éducation populaire en matière
de formation des adultes;
- maintenir les programmes actuels de soutien financier à l'action
éducative des groupes populaires afin de garantir la stabilité
de leurs interventions et convenir avec les groupes intéressés
des bonifications à apporter au plan des objectifs ainsi que des conditions
d'attribution du financement;
- inscrire dans la planification des groupes d'éducation populaire
les objectifs à atteindre et les indicateurs leur permettant de faire
connaître leurs interventions en matière d'éducation populaire.4
Nous croyons que ces engagements, envers l'éducation populaire autonome
ont été pris de bonne foi de la part du ministère de l'Éducation.
Mais le silence du ministère dans le processus de mise en œuvre
de la Politique de Reconnaissance et de Soutien de l'action communautaire
autonome et les orientations qui se dessinent dans la Politique de l'éducation
des adultes pourrait être interprété comme un désengagement
de sa part envers l'éducation populaire autonome.
Pour le ROVEP et ses organismes membres, il est essentiel que l'éducation
populaire autonome demeure sous l'égide du ministère de l'Éducation.
Même si certains autres Ministères ont, dans leurs activités,
un volet « éducation », le rôle à jouer par les organismes
d'éducation populaire autonome est plus large et plus complet qu'un simple
rôle d'information ou d'action communautaire. Ils interviennent dans
le développement des individus tant sur le plan personnel, familial,
social et civil. Ils jouent donc un rôle important sur le plan éducatif
et formatif.
C'est sous cet aspect que nous croyons que l'éducation populaire autonome
est et doit demeurer un des champs de compétence du Ministre de l'Éducation,
au même titre de la formation générale, l'enseignement universitaire.
Elle fait partie de l'éducation des adultes tout au long de la vie.